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Les jeunes jouent plus et risquent gros au québec
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Les jeunes jouent plus et risquent gros au québec
Vêtus de jeans amples et de chandails à capuchon, les jeunes sont partout. La casquette vissée de travers, ils envahissent les 25 nouvelles tables électroniques de poker. Depuis l’ouverture de cette section, le 18 janvier, les jeunes adultes sont nombreux à venir y tenter leur chance.
«Avant, je ne venais pas au casino. Mais maintenant qu’il y a du poker, je vais venir souvent. Depuis une semaine, je suis venu cinq fois», dit Sébastien, 19 ans. Les joueurs, qui sont presque uniquement des garçons, viennent en groupe.
«Au lieu de jouer dans nos sous-sols ensemble, on vient faire de l’argent contre des étrangers. C’est mieux», dit Mathieu, 22 ans.
Au cours des $dernières années, le poker et les jeux de cartes ont supplanté les «gratteux» chez les jeunes Québécois. Y compris les ados. Environ un jeune du secondaire sur cinq a joué au poker en 2006, principalement chez des amis ou sur l’internet, selon l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).
Pour la majorité des adolescents, ce passe-temps est inoffensif. Mais pour d’autres, le risque est grand de développer une dépendance au jeu. Au centre spécialisé Le Grand Chemin, qui traite les adolescents atteints de dépendances, la popularité du poker inquiète.
«En 2005, seulement le quart de nos jeunes qui jouaient à des jeux de hasard pratiquaient le poker. En 2006, la
proportion s’élevait à 39;%. Et en 2007, ça a grimpé à 68%», affirme David Laplante, coordonnateur des services professionnels du centre.
Même son de cloche du côté d’Isabelle Martin, spécialiste en prévention au Centre international d’étude sur le jeu et les comportements à risque chez les jeunes. «Le poker peut être la porte d’entrée vers des problèmes de jeu», dit-elle. Loto-Québec n’a pas rappelé La Presse pour commenter cette situation.
Un cas lourd
Il y a deux ans, Francis (nom fictif), un résidant de la Rive-Sud, a pris l’habitude de se rendre tous les vendredis chez son meilleur ami pour participer à une soirée de poker. Pour la somme de 20$, il s’amusait de longues heures. S’il s’en était tenu à cela, Francis n’aurait jamais eu de problème. Mais le hic, c’est qu’en plus de jouer aux cartes, Francis dépensait chaque semaine une quarantaine de dollars pour s’acheter des billets de loterie.
«Chaque fois que j’achetais un gratteux, si je gagnais, j’en rachetais un. Et si je perdais, j’en rachetais un parce que je me disais que le gratteux ne pouvait pas avoir le dessus sur moi», raconte le jeune homme. Francis a été diagnostiqué joueur compulsif (voir autre texte). Selon lui, ses problèmes ont débuté à l’âge de 10 ans. Il s’est mis à consommer du pot, puis des drogues plus dures. À travers ça, il jouait beaucoup. Pour payer sa cocaïne et son crack – et pour continuer à jouer –, Francis vendait de la drogue.
L’été dernier, l’adolescent a pensé mourir d’une surdose. «J’ai décidé de suivre une cure», dit-il. En septembre, il est entré au centre Le Grand Chemin à Montréal. C’est là qu’il a appris qu’en plus d’être toxicomane et alcoolique, il était un joueur compulsif.
Enfants ciblés
«On pense souve€nt que tous les joueurs pathologiques sont des adultes, mais c’est faux. Seulement 1% des adultes québécoi le sont, par rapport à 2,1% des jeunes du secondaire. Et 3,8% des adolescents sont à risque de contracter un problème de dépendance au jeu», précise Isabelle Martin.
Le nombre de jeunes Québécois qui ont des problèmes de jeu est même sous-estimé, avance Serge Chevalier,
sociologue à la Direction de la santé publique de Montréal. «On sait que les jeunes commencent à jouer dès l’âge de 10 ans en moyenne. Mais les études statistiques ne sondent que les élèves du secondaire. Les plus jeunes ne sont pas comptabilisés», dit-il. Les décrocheurs, qui risquent encore plus de présenter des problèmes de jeu, ne figurent pas non plus dans les données.
Cela dit, de 2002 à 2006, le nombre d’adolescents qui disent avoir participé à au moins une forme de jeu de hasard et d’argent est passé de 51% à 36% selon l’ISQ. «C’est encourageant. Mais ce qui est préoccupant, c’est que le taux de joueurs pathologiques reste stable à 2,1%», note Mario Fréchette, responsable du service de toxicomanie et des dépendances au ministère de la Santé du Québec. Le nombre de jeunes joueurs compulsifs augmentera au cours des prochaines années, selon M. Laplante.
«Les adolescents sont de plus en plus sollicités par les jeux de hasard et, selon moi, ça se reflétera dans les statistiques», avance-t-il.
Par exemple, la compagnie Game Boy commercialise un jeu intitulé World Championship Poker, qui s’adresse aux enfants de 3 ans et plus. High Rollers Casino, de PlayStation 2, est pour sa part coté «pour tous».
«Avant, c’était mal vu ou même tabou d’être un joueur au Québec. Aujourd’hui, c’est tout le contraire. Il y a beaucoup de publicité faite autour des jeux de hasard. Les joueurs de poker sont décrits comme des stars. L’arrivée de jeux de hasard sur l’internet est également inquiétante, explique Isabelle Martin. Il faudra regarder l’évolution des problèmes de jeu chez les jeunes au cours des prochaines années»
En visitant différentes écoles de la métropole la semaine dernière, La Presse a constaté que le poker est à la mode. «Tout le monde joue. Moi, j’aimerais ça devenir une vedette du poker pis voyager dans le monde pour gagner», affirme Kevin, un jeune de l’école secondaire Saint-Henri.
«C’est un jeu de gars. Ils jouent entre chums en buvant de la bière. Nous, les filles, ça nous intéresse moins, dit Rosalie, de l’école La Voie, dans Côte-des-Neiges. Qualifié de «jeu stratégique» par plusieurs adolescents, le poker n’est pas considéré comme un jeu de hasard traditionnel.
«C’est pas comme jouer à une machine à sous. Au poker, si t’es poche, tu perds. Il n’y a pas juste du hasard», affirme Thierry, un jeune de l’école Mont-Royal.
«Avant, je ne venais pas au casino. Mais maintenant qu’il y a du poker, je vais venir souvent. Depuis une semaine, je suis venu cinq fois», dit Sébastien, 19 ans. Les joueurs, qui sont presque uniquement des garçons, viennent en groupe.
«Au lieu de jouer dans nos sous-sols ensemble, on vient faire de l’argent contre des étrangers. C’est mieux», dit Mathieu, 22 ans.
Au cours des $dernières années, le poker et les jeux de cartes ont supplanté les «gratteux» chez les jeunes Québécois. Y compris les ados. Environ un jeune du secondaire sur cinq a joué au poker en 2006, principalement chez des amis ou sur l’internet, selon l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).
Pour la majorité des adolescents, ce passe-temps est inoffensif. Mais pour d’autres, le risque est grand de développer une dépendance au jeu. Au centre spécialisé Le Grand Chemin, qui traite les adolescents atteints de dépendances, la popularité du poker inquiète.
«En 2005, seulement le quart de nos jeunes qui jouaient à des jeux de hasard pratiquaient le poker. En 2006, la
proportion s’élevait à 39;%. Et en 2007, ça a grimpé à 68%», affirme David Laplante, coordonnateur des services professionnels du centre.
Même son de cloche du côté d’Isabelle Martin, spécialiste en prévention au Centre international d’étude sur le jeu et les comportements à risque chez les jeunes. «Le poker peut être la porte d’entrée vers des problèmes de jeu», dit-elle. Loto-Québec n’a pas rappelé La Presse pour commenter cette situation.
Un cas lourd
Il y a deux ans, Francis (nom fictif), un résidant de la Rive-Sud, a pris l’habitude de se rendre tous les vendredis chez son meilleur ami pour participer à une soirée de poker. Pour la somme de 20$, il s’amusait de longues heures. S’il s’en était tenu à cela, Francis n’aurait jamais eu de problème. Mais le hic, c’est qu’en plus de jouer aux cartes, Francis dépensait chaque semaine une quarantaine de dollars pour s’acheter des billets de loterie.
«Chaque fois que j’achetais un gratteux, si je gagnais, j’en rachetais un. Et si je perdais, j’en rachetais un parce que je me disais que le gratteux ne pouvait pas avoir le dessus sur moi», raconte le jeune homme. Francis a été diagnostiqué joueur compulsif (voir autre texte). Selon lui, ses problèmes ont débuté à l’âge de 10 ans. Il s’est mis à consommer du pot, puis des drogues plus dures. À travers ça, il jouait beaucoup. Pour payer sa cocaïne et son crack – et pour continuer à jouer –, Francis vendait de la drogue.
L’été dernier, l’adolescent a pensé mourir d’une surdose. «J’ai décidé de suivre une cure», dit-il. En septembre, il est entré au centre Le Grand Chemin à Montréal. C’est là qu’il a appris qu’en plus d’être toxicomane et alcoolique, il était un joueur compulsif.
Enfants ciblés
«On pense souve€nt que tous les joueurs pathologiques sont des adultes, mais c’est faux. Seulement 1% des adultes québécoi le sont, par rapport à 2,1% des jeunes du secondaire. Et 3,8% des adolescents sont à risque de contracter un problème de dépendance au jeu», précise Isabelle Martin.
Le nombre de jeunes Québécois qui ont des problèmes de jeu est même sous-estimé, avance Serge Chevalier,
sociologue à la Direction de la santé publique de Montréal. «On sait que les jeunes commencent à jouer dès l’âge de 10 ans en moyenne. Mais les études statistiques ne sondent que les élèves du secondaire. Les plus jeunes ne sont pas comptabilisés», dit-il. Les décrocheurs, qui risquent encore plus de présenter des problèmes de jeu, ne figurent pas non plus dans les données.
Cela dit, de 2002 à 2006, le nombre d’adolescents qui disent avoir participé à au moins une forme de jeu de hasard et d’argent est passé de 51% à 36% selon l’ISQ. «C’est encourageant. Mais ce qui est préoccupant, c’est que le taux de joueurs pathologiques reste stable à 2,1%», note Mario Fréchette, responsable du service de toxicomanie et des dépendances au ministère de la Santé du Québec. Le nombre de jeunes joueurs compulsifs augmentera au cours des prochaines années, selon M. Laplante.
«Les adolescents sont de plus en plus sollicités par les jeux de hasard et, selon moi, ça se reflétera dans les statistiques», avance-t-il.
Par exemple, la compagnie Game Boy commercialise un jeu intitulé World Championship Poker, qui s’adresse aux enfants de 3 ans et plus. High Rollers Casino, de PlayStation 2, est pour sa part coté «pour tous».
«Avant, c’était mal vu ou même tabou d’être un joueur au Québec. Aujourd’hui, c’est tout le contraire. Il y a beaucoup de publicité faite autour des jeux de hasard. Les joueurs de poker sont décrits comme des stars. L’arrivée de jeux de hasard sur l’internet est également inquiétante, explique Isabelle Martin. Il faudra regarder l’évolution des problèmes de jeu chez les jeunes au cours des prochaines années»
En visitant différentes écoles de la métropole la semaine dernière, La Presse a constaté que le poker est à la mode. «Tout le monde joue. Moi, j’aimerais ça devenir une vedette du poker pis voyager dans le monde pour gagner», affirme Kevin, un jeune de l’école secondaire Saint-Henri.
«C’est un jeu de gars. Ils jouent entre chums en buvant de la bière. Nous, les filles, ça nous intéresse moins, dit Rosalie, de l’école La Voie, dans Côte-des-Neiges. Qualifié de «jeu stratégique» par plusieurs adolescents, le poker n’est pas considéré comme un jeu de hasard traditionnel.
«C’est pas comme jouer à une machine à sous. Au poker, si t’es poche, tu perds. Il n’y a pas juste du hasard», affirme Thierry, un jeune de l’école Mont-Royal.
Source: Cyberpresse
parus- Modérateur
- Nombre de messages : 24
Age : 43
Localisation : Gennevilliers (France)
Réputation : 0
Date d'inscription : 08/01/2008
Re: Les jeunes jouent plus et risquent gros au québec
affaire a suivre,moi qui ai des enfants je sais que je n'aimerais pas qu'il joue leur argent au jeu de cartes
patdu62- Nombre de messages : 45
Age : 53
Localisation : boulogne sur mer
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Date d'inscription : 19/01/2008
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